PROLOGUE PARTIE UNE.

« Il y a bien des saisons, la forêt de Nightfall abritait quatre Clans : Le Clan du Tonnerre dirigé par Etoile de Zeus, le Clan du Vent dirigé par Etoile du Crépuscule, le Clan de la Rivière dirigé par Etoile Givrée, et le Clan de l'Ombre par Etoile des Illusions. Tous ne vivaient pas exactement en harmonie, mais ils n'y avaient que très peu de conflits, par-ci, par-là. Jusqu'au jour où un chaos sans nom s'abattit sur la forêt. Cette demeure de Clans, qui se nommait autrefois, la Forêt de Dawn, fut comme abritée d'une malédiction. Les arbres pourrissaient, les proies mourraient, l'eau croupissait...Les quatre Clans vivaient un enfer, et les plus faibles étaient en proie à des maladies inconnues...Les Clans furent décimés par les maladies et ne tardèrent pas à s’entre-tuer pour chaque queue de souris... Bientôt, les quelques survivants s'exilèrent, échappant ainsi à ce massacre. Durant quelques saisons, ils vécurent en tant que solitaires en dehors de la Forêt, et s'entraidèrent mutuellement. Puis, estimant que le chaos abattu sur leur forêt natale était terminé, ils prirent le chemin de leur lieu de naissance. Là, un malheur les attendait. La forêt était redevenue presque entièrement intacte, à quelques détails près. Ce fut comme si les quatre Clans n'existaient plus. Il ne restait aucune trace, indiquant que des félins y avaient vécu durant des saisons durant. Pris par l'obligation de prendre un nouveau départ et d'honorer les défunts et disparus, les quelques félins reconstituèrent les Clans sous d'autres noms : Le Clan du Tonnerre devint le Clan du Phénix, le Clan du Vent devint le Clan de l'Ouragan, le Clan de la Rivière celui de l'Océan et le Clan de l'Ombre, celui du Crépuscule. Même le Clan des Etoiles changea, laissant place au Clan des Constellations. Ils établirent de nouvelles frontières, et bientôt, se repeuplèrent. Mais chacun s'inquiétait. Est-ce que un chaos pareil s'abattrait de nouveau sur la Forêt de Nightfall, autrefois appelée Dawn ? Les Chefs actuels dirigent leur Clan en toute quiétude, mais en appréhendant le jour maudit où le cycle se répétera... »